épars, arse [1]
adj. (é-par, par-s')
- Épandu çà et là.
Cet horrible débris d'aigles, d'armes, de chars, Sur ces champs empestés confusément épars
. [Corneille, La mort de Pompée].... Sa milice éparse à chaque coin de rue
. [Corneille, Héraclius, empereur d'Orient]Et les membres épars des mauvais interprètes [de l'énigme du sphinx] Ne laissaient dans ces murs que des bouches muettes
. [Corneille, Oedipe]Il voit de toutes parts Ses pâles défenseurs par la frayeur épars
. [Boileau, Epîtres]C'est lui qui rassembla ces colombes timides, Éparses en cent lieux sans secours et sans guides
. [Racine, Esther]Avoir les cheveux épars, les avoir en désordre.
La plaintive élégie, en longs habits de deuil, Sait, les cheveux épars, gémir sur un cercueil
. [Boileau, L'art poétique]Terme de botanique. Feuilles éparses, feuilles disposées autour de la tige, sans ordre apparent.
Fig. Souvenirs épars. Idées, notions éparses.
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